« Le
garçon qui dessinait des soleils noirs » est l’histoire d’un jeune homme
qui se consume de trop aimer.
Sa
silhouette s’imprime tout au long des pages sous la merveilleuse plume de l’auteur.
J’aime
cette écriture poétique qui nous cueille dans des descriptions à couper le
souffle.
4e
de couverture :
Basile
est un jeune homme happé et tourmenté par la musique rock. Très vite, il s’aperçoit
que son succès, ses concerts et ses chansons ne parviennent pas à lui offrir un
sentiment de plénitude et de sécurité. En amour, il ne rencontre que des êtres
fugaces et volcaniques, alors qu’il rêverait volontiers d’une fille qui se
dresse sur la pointe des pieds pour atteindre le bonheur.
Pour
qui chante réellement Basile ? Le public dilettante ? La belle et
insaisissable Anika ?
À
travers des rencontres et une histoire d’amour rêvée, ce roman relate les tentatives
de trouver quelqu’un ou une direction en qui croire dans un monde qui s’incarne,
indifférent et frivole, à mesure qu’il se dévoile.
C’est
aussi le roman des fins d’adolescences, des amours qui se perdent, des amitiés
qui s’égrènent, à mesure que Paris défile sous nos pas.
Et
s’il fallait dire encore un mot pour vous présenter Basile, j’ajouterais que
très tôt déjà, en maternelle et primaire, il avait pris l’habitude de
représenter sur ses dessins d’enfant le soleil de couleur noire.
« Zyproxia est une planète qui vaut le détour !
C’est le slogan d’un prospectus fabriqué à plusieurs milliards d’exemplaires le
jour où les Zyproxiens ont cherché à envoyer des courriers un peu partout dans
l’univers afin de développer le tourisme sur leur planète »…
Notre
héros va alors se trouver dans l’obligation de raconter chaque soir des
histoires au fils du chef des Zyproxiens, et c’est ainsi qu’il revisite l’histoire
de France à sa façon…
Un
livre plein d’humour.
4e
de couverture :
Dans
l’histoire de France racontée aux extra-terrestres, on trouve : des jeunes
filles au pais, des chevaliers désarçonnés, des parties de tennis avec des
météorites, des conversations secrètes aec Andy Warhol et François Mitterrand,
un go-fast de la Révolution française, Louis XIV qui sifflote I’ll be Your
Mirror en traversant la galerie des glaces, des québécois souriants, des
chaussons aux pommes, des marchés couverts qui ressemblent à des soucoupes volantes,
et bien d’autres choses encore… Pour peut-être finir par croire, comme le dit
un guerrier Franc de l’époque de Clovis, qu’ »Un européen c’est rien qu’un
barbare qui a décidé de s’arrêter à un endroit pour y planter des choux. »
En
32 chapitres tous plus étonnants les uns que les autres, Jérôme Attal
rafraîchit l’histoire de France pour la rendre accessible aux extra-terrestres.
Entre le Petit Prince de Saint-Exupéry et les élucubrations d’un Richard Brautigan,
un roman drôle, irrésistible de poésie.
Jérôme
Attal tient un journal intime, des morceaux de vie qu’il partage avec nous,
avec sincérité et poésie…
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