Aux éditions Les Carnets du Dessert de Lune
Sébastien est peintre, mais la fin de saison entraîne la
fermeture des galeries de peinture et lui donne du temps pour créer de nouveaux
tableaux. Il vient donc s’installer à Ostende, sur la Côte Belge, vide de ses
touristes.
Avec lui nous prenons le temps d’observer la mer, un peu
comme si nous étions assis à ses côtés. On vit à son rythme et on se laisse
bercer par cette poésie qui entoure chacun de ses pas. Il y a cette jeune femme
– est-elle bien réelle ou est-elle un simple mirage ?-, une montre sans
aiguilles, les odeurs, les mouettes, le ressac, le crabe à l’intérieur de la
poitrine de Sébastien dont on devine un mal sournois, les couleurs...
« Elle pouvait avoir trente ans, à tout casser. On ne
voyait pas sa chevelure sous le capuchon qui paraissait fort large. »
« La digue, pourtant, était vide.
Et seule la pluie savait que la mer allait revenir ».
« De l’appartement, Sébastien pouvait voir la mer jusqu’à
ses infinis. »
Une écriture douce, poétique… Un livre qui ressemble à une
aquarelle dont on contemple les nuances.
4e de couverture :
Le ciel était orangé et la mer lointaine.
La plage, comme absente, avait dû reculer trop fort, trop
vite et le brise-lames semblait attendre son retour.
Sébastien marchait face au vent.
Il n’y avait pas de monde en mouvement.
Quasi personne.
Fin octobre tout se fige.
Ostende est orpheline de ses estivants ; le vent chargé
de sel et de sable piquant fouette l’allure soutenue des encapuchonnés…
Il fit halte sur un banc quand une mouette, alourdie par le
pain jeté de l’été, se posa, vociférante, près de lui.
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