Quelques pétales encore accrochés résistent.
Mais pour combien de temps ?
Les uns après les autres, ils se fanent et se détachent.
Seul le souffle du vent les porte un court instant,
Et leur donne l’illusion d’être encore vivants…
Aussi légers qu’une plume, ils se posent sur le sol.
Cette terre qui les a nourris et qui à cet instant les
accueille en son sein.
La corolle entoure désormais le pied de la tige.
Celle-ci ploie sous l’absence de ses pétales.
Recroquevillés, ils sont comme des petits bateaux en
perdition.
La fleur n’est plus,
Elle a tiré sa révérence, sans un bruit…
Texte © Marie-Laure
Bigand
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