Aux éditions P.O.L.
Quel sujet plus douloureux que la mort d’un enfant ? Et si en plus elle est brutale, une incompréhension abyssale ronge alors l’âme…
« Tu verras quand tu seras grand… ce sera comme si, ce sera comme ça »…
Des reproches, Colin, le père, ne pourra plus jamais en faire à son jeune fils, mort d’une mort violente, de la plus cruelle des façons, à cause d’une inattention, alors qu’il n’avait que 12 ans. Un père qui avait la garde de son fils, et qui ne vivait qu’à travers lui…
Comment trouver le courage de continuer sa propre vie après un tel drame ?
Un chagrin qui ne se quantifie pas mais qui se respire à chaque seconde.
Un livre difficile, magnifique, muni d’une écriture intense, sur le chagrin de la perte d’un enfant ; sur la préadolescence qui cherche à se différencier en tentant d’exister comme une personne à part entière ; sur la relation père-fils lorsque les parents sont séparés ; sur l’éducation ; sur la tentative de reconstruction…
On ne sort pas indemne d’un tel livre, forcément…
4e de couverture :
Mon père me criait de remonter mon jean au-dessus de mes fesses, de cesser d’écouter des chansons vulgaires sur mon iPod, de rapprocher mes coudes à table et de ne pas faire la tête chaque fois qu’il voulait m’emmener au musée. Il ajoutait toujours : « Plus tard, tu comprendras que c’est pour ton bien que je te disais ça, tu verras. »
2 commentaires:
Bonjour Marie-Laure,
Je n'ai pas lu "Tu verras" de Nicolas Fargues, mais sur ce sujet si difficile, j'ai été très émue par "Le fils" de Michel Rostain, chez Oh éditions. Il faut beaucoup d'amour pour écrire tout cela !
Bonjour Martine... Pas lu ce livre là, merci, je note pour une prochaine fois :-)
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