Aux éditions
Stock
Ce livre raconte une merveilleuse histoire
d’amour entre un homme et son chien, et relate le lien indéfectible qui les unit.
C’est beau, vibrant, touchant.
Quant à l’écriture, elle est remarquable et
pleine de poésie.
« - De l’aimer me suffit. Car,
vois-tu, je ne saurai jamais s’il m’aime, jamais. Et aimer sans certitude de l’être
en retour… je me demande si l’on ne tient pas ici la définition de l’amour
véritable. »
« En fin d’après-midi, quand je
reviens du collège, je rejoins Jacqueline et André de retour de leur montagne,
se tenant par la main, un chien de chaque côté de cette tendresse. »
4e de couverture :
C’est une histoire d’amour, de vie et de
mort. Sur quel autre trépied la littérature danse-t-elle depuis des siècles ?
Dans Son odeur après la pluie, ce trépied, de surcroît, est instable car il unit deux êtres
n’appartenant pas à la même espèce : un homme et son chien. Un bouvier
bernois qui, en même temps qu’il grandit, prend, dans tous les sens du terme,
une place toujours plus essentielle dans la vie du narrateur.
Ubac, c’est son nom (la recherche du
juste nom est à elle seule une aventure), n’est pas le personnage central de ce
livre, Cédric Sapin-Defour, son maître, encore moins. D’ailleurs, il ne veut
pas qu’on le considère comme un maître. Le héros, c’est leur lien. Ce lien
unique, évident et, pour qui l’a exploré, surpassant tellement d’autres
relations. Ce lien illisible et inutile pour ceux à qui la compagnie des chiens
n’évoque rien. Au gré de treize années de vie commune, le lecteur est invité à
tanguer entre la conviction des uns et l’incompréhension voire la répulsion des
autres ; mais nul besoin d’être un homme à chiens pour être pris par cette
histoire car si pareil échange est inimitable, il est tout autant universel.
Certaines pages, Ubac pue le chien, les suivantes, on oublie qu’il en est un et
l’on observe ces deux êtres s’aimant tout simplement.
C’est bien d’amour dont il est question.
Un amour incertain, sans réponse mais qui, se passant de mots, nous tient en
haleine. C’est bien de vie dont il est question. Une vie intense, inquiète et
rieuse où tout va plus vite et qu’il s’agit de retenir. C’est bien de mort dont
il est question. Cette chose dont on ne voudrait pas mais qui donne à
l’existence toute sa substance. Et ce fichu manque. Ces griffes que l’on croit
entendre sur le plancher et cette odeur, malgré la pluie, à jamais disparue.