« Je te promets, j’étais à l’heure, mais mon métro s’est arrêté super longtemps, je te raconte pas… » L’arrêt du métro, on n’a pas trouvé meilleure excuse quand on arrive en retard quelque part à Paris. (Extrait tiré de la page 54).
Ligne 2 : Nation – Porte Dauphine (25 stations)
Chaque chapitre porte le nom d’une station de métro de la ligne 2. On démarre à la station Nation, puis se succèdent Avron – Alexandre Dumas – Philippe Auguste – Père-Lachaise – Ménilmontant – Couronnes – Belleville – Colonel Fabien – Jaurès – Stalingrad – La Chapelle – Barbès Rochechouart – Anvers Sacré-Cœur – Pigalle – Blanche – Place de Clichy – Rome – Villiers – Monceau – Courcelles – Ternes – Charles de Gaulle Etoile – Victor Hugo – Porte Dauphine (Terminus tout le monde descend J)
Chaque station est donc un prétexte pour découvrir les dessous du métro (je sais le métro est en sous-sol, oui mais celui-ci comprend aussi une partie aérienne).
J’ai trouvé ce livre très intéressant (on apprend une foule de choses sur le métro) et d’une grande sincérité. Rodolphe, conducteur de métro, raconte avec simplicité son métier qu’il a appris à aimer. Des anecdotes les plus banales aux incidents les plus dramatiques, ce sont des pans de vie qui défilent chaque jour sous ses yeux. D’un œil observateur, souvent tendre, parfois drôle, émouvant, attentif, l’auteur déploie pour nous un quotidien qui fourmille de toutes ces vies qu’il observe de sa cabine de pilotage.
Un livre à découvrir que vous preniez ou pas le métro.
4e de couverture :
Le métro parisien, ce n’est pas le pont d’Avignon : on y dort plutôt qu’on y danse. Et pourtant, il suffirait d’ouvrir les yeux pour découvrir un monde différent et riche. Rodolphe, conducteur sur la ligne 2, nous y entraîne. Il a derrière lui vingt ans de vie sous terre. Avec drôlerie et gourmandise, il nous raconte ce territoire tel qu’il se livre à l’homme dans la cabine : les créatures qu’il y croise, les rituels qu’il observe, les aventures les plus inattendues qui ébranlent la routine. Entre Nation et Porte Dauphine, faune et flore sont examinés avec un regard tendre et affûté : fêtards, contrôleurs, suicidaires, érotomanes, musiciens ou mendiants.
A Paris, plus de 5 millions de personnes prennent le métro chaque jour. A l’heure de pointe, en fin de journée, 540 trains circulent simultanément sur tout le réseau. Tout le monde semble pressé de remonter à la surface. Et pourtant, les coulisses de ce monde underground ont de quoi fasciner et la mission du conducteur peut parfois s’avérer héroïque. Sophie Adriansen, qui a co-écrit ce livre avec Rodolphe Macia, ne s’y est pas trompée en tombant amoureuse de l’homme autant que de son métier.
1 commentaire:
Merci Marie-Laure pour ce billet qui met du soleil dans le métro... :)
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