Jours perdus où je me noie dans tes silences
Jours incertains où je me cherche dans ton regard
Le temps s’écoule de mille battements
Embarquement immédiat pour une destination inconnue : l’oubli
Nuits imaginaires où je me perds dans tes bras
Nuits profondes où je m’enlise dans ton souvenir
Les saisons servent à donner des repères
Le printemps dernier je t’ai rencontré
L’été dernier je t’ai aimé
L’automne dernier j’ai appris tes absences
L’hiver dernier j’ai erré comme une âme en peine
C’était il y a un an, deux ans, peut-être trois… je ne sais plus.
Je voyage à l’aveuglette pour t’oublier
Pourtant tu es là…
Je compte les jours, les semaines, les mois, les années : une vie n’est finalement qu’une succession de dates et de chiffres qui s’additionnent.
Au printemps prochain je cueillerai les premières marguerites et je jouerai à : « je t’aime, un peu, beaucoup, passionnément, pas du tout »
On finit toujours par guérir de ses blessures.
Demain sera mon futur et toi un songe lointain.
Texte © Marie-Laure Bigand
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