"Madeleine" d'Amanda Sthers

aux éditions STOCK

Ce livre c’est une ambiance, une atmosphère particulière rendue intimiste par le style haché. 

C’est l’histoire de deux solitudes, celle de Madeleine, bretonne d’une quarantaine d’années, et celle d’Antoine Castellot, originaire de Bretagne mais vivant à Paris. Deux solitudes différentes, deux âmes blessées qui se rencontrent, se heurtent, s’aiment, se reconstruisent… Deux solitudes qui ne s’appartiennent pourtant pas.

Entre romans et pièces de théâtre, cette jeune écrivaine est un talent sûr…

4e de couverture :

À quarante ans, Madeleine vit seule, à Brest. Elle travaille comme agent immobilier, connaît quelques aventures, des « amours de passage », comme l’on dit, des hommes qui ne s’attachent pas, qu’elle aimerait bien retenir mais qui se contentent d’une fois, d’une petite fois avec elle et qui disparaissent. Un matin, elle reçoit un appel de Paris à l’agence. Un certain Castellot cherche des maisons dans la région. Il arrivera dès le lendemain. Lui va s’attacher à elle. Au début, Madeleine n’y croit pas vraiment, se raisonne, se dit que cet homme marié et père de famille ne reviendra jamais ni dans son lit ni dans sa Bretagne glacée. Elle se trompe. Castellot revient et, tandis que Madeleine décide qu’il est l’homme de sa vie, lui songe à en changer, de vie, de femme, de climat affectif.

On dit souvent qu’un bon roman, c’est la rencontre d’un auteur et d’un personnage. Pour son premier roman chez Stock, Amanda Sthers nous en livre deux, un homme et une femme qui n’avaient rien pour s’aimer ni se comprendre, que l’amour réunit, un amour impossible : un type comme Castellot ne devrait pas s’enterrer à Brest, se coucher dans des draps toujours froids, jamais secs. Tous deux semblent inconsolables mais ce n’est pas le même chagrin qui les étreint ni la même maladie. Celui ou celle qui se sortira le mieux de cette drôle d’aventure n’est évidemment pas celui qu’on croit.