Tiré de faits réels, ce roman retrace l’histoire du centre d’éducation surveillée de Belle-Île-en-Mer qui recevait des jeunes de 12 à 21 ans issus de milieux défavorisés et qui, pour certains, avaient simplement la malchance d’être orphelins.
Les mots sur un fil et une tension narrative qui ne faiblit jamais plongent le lecteur dans les tumultes intérieurs du jeune Jules Bonneau malmené par la vie, et emprisonné dans un lieu où survivre tient presque du miracle.
Porté par sa rage, le jeune homme ne lâchera rien !
Un roman saisissant, puissant, dur, mais aussi
empreint d’une belle humanité…
4e de couverture :
« En 1977, alors que je travaillais
ànLibération, j’ai lu que le Centre
d’éducation surveillée de Belle-Île-en-Mer allait être fermé. Ce mot désignait
en fait une colonie pénitentiaire pour mineurs. Entre ses hauts murs, où
avaient d’abord été détenus des Communards, ont été « rééduqués »
à partir de 1880 les petits voyous des villes, les brigands des
campagnes mais aussi des cancres turbulents, des gamins abandonnés et des
orphelins. Les plus jeunes avaient 12 ans.
Le soir du 27 août 1934,
cinquante-six gamins se sont révoltés et ont fait le mur. Tandis que les
fuyards étaient cernés par la mer, les gendarmes offraient une pièce de vingt
francs pour chaque enfant capturé. Alors, les braves gens se sont mis en chasse
et ont traqué les fugitifs dans les villages, sur les plages, dans les grottes.
Tous ont été capturés. Tous ? Non : aux premières lueurs de l’aube,
un évadé manquait à l’appel.
« Je me suis glissé dans sa peau et
c’est son histoire que je raconte. Celle d’un enfant battu qui me ressemble. La
métamorphose d’un fauve né sans amour, d’un enragé, obligé de desserrer les
poings pour saisir les mains tendues. » S.C.
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