Aux éditions Plon
Alors que l’Iran s’apprête à basculer dans l’obscurantisme avec l’arrivée au pouvoir de l'ayatollah Khomeini et des Mollahs, le musée de l’Impératrice Farah Diba – épouse de Reza Pahlavi, le Chah déchu – amatrice d’art, représente tout ce que le nouveau régime abhorre. Heureusement, Cyrus, le gardien du musée, veille. Discret, de condition modeste, il va être happé par les tableaux et fera tout ce qu’il peut pour sauvegarder cet incroyable patrimoine.
Un récit prenant et instructif…
4e de couverture :
L'histoire du gardien du musée de
Téhéran, un homme seul face à la menace des religieux fanatiques qui a réussi à
sauver 300 chefs-d’œuvre d'art moderne, le trésor de l'Impératrice des arts.
Printemps 1979, Téhéran. Alors que la
Révolution islamique met les rues de la capitale iranienne à feu et à sang, les
Mollahs brûlent tout ce qui représente le modèle occidental vanté par Mohammad
Reza Pahlavi, le Chah déchu, désormais en exil.
Seul dans les sous-sols du musée d'Art
moderne de Téhéran, son gardien Cyrus Farzadi tremble pour ses toiles. Au
milieu du chaos, il raconte la splendeur et la décadence de son pays à travers
le destin incroyable de son musée, le préféré de Farah Diba, l'Impératrice des
arts. Près de 300 tableaux de maîtres avaient permis aux Iraniens de découvrir
les chefs-d’œuvre impressionnistes de Monet, Gauguin, Toulouse-Lautrec, le pop
art d'Andy Warhol et de Roy Lichtenstein, le cubisme de Picasso ou encore l'art
abstrait de Jackson Pollock.
Mais que deviendront ces joyaux que les
religieux jugent anti islamiques ? Face à l'obscurantisme, Cyrus endosse,
à 25 ans à peine, les habits un peu grands de gardien d'un trésor à protéger
contre l'ignorance et la morale islamique.
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