Ton
ombre s’est déposée sur le mur, fragile.
Ses
contours semblent incertains,
Comme
échappés en volute.
À
quel moment l’as-tu abandonnée ?
Quel
poids pesait sur tes épaules pour que tu t’en délestes ainsi ?
De
mes mains éperdues je cherche à reconstituer ta silhouette.
J’aimerais
tant être spécialiste en ombres chinoises,
Et
lui donner vie, sous les applaudissements des spectateurs.
Mais
seule la lumière d’un lampadaire lui tient compagnie,
L’entourant
de son halo.
Des
heures durant, je reste face à toi,
Jusqu’à
ce que le ciel pâlisse
Et
éteigne les lumières de la nuit.
Sur
le mur, ton ombre a pris l’aspect d’un tag géant,
Aux
contours incertains…
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