Aux
éditions JC Lattès
Une
fois entre les mains, difficile de lâcher ce nouveau livre de Grégoire Delacourt, tant les chapitres nous avalent les uns après les autres.
Ce
roman est l’histoire d’un homme, Antoine, qui subit les évènements parce qu’il
n’ose pas, parce qu’il se sent lâche, parce que la vie, depuis l’enfance, le
malmène… Jusqu’au jour où…
Entre
l’horreur et le questionnement, le lecteur devient prisonnier d’un geste impardonnable. Car
l’auteur est habile, il commence par nous livrer toute la souffrance d’Antoine
pour, qu’insidieusement, se glisse en nous l’envie de continuer à accompagner
les pas de cet homme.
Mais
ce roman est aussi un beau cheminement vers le pardon…
Se
rajoute la plume, toujours ciselée, de l’écrivain.
« Il
ne nous reste de ceux qui nous manquent que le manque justement que vous avons
d’eux. »
4e de
couverture
Antoine,
la quarantaine, est expert en assurances. Depuis longtemps, trop longtemps, il
estime, indemnise la vie des autres. Une nuit, il s’intéresse à la valeur de la
sienne et nous entraîne au cœur de notre humanité.
Du
nord de la France à la côte ouest du Mexique, On ne voyait que le bonheur offre aussi une plongée dans le monde
de l’adolescence, pays de tous les dangers et de toutes les promesses.
Retrouver
mes autres chroniques sur les romans de Grégoire Delacourt :
3 commentaires:
Oh ! Voilà une histoire qui m'intrigue ! je vais aussi le lire celui là . En ce moment je lis "la folie de la grandeur " de Patrick De Funès (le fils de Louis , oui !!) Il avait fait un joli succès de librairie avec "Médecin malgré moi" et c'est fort drole et percutant ! Tu le connais peut etre, Marie-L'or ?
Coucou Jerry, non je ne connais pas, en ce moment je lis "Suite française" d'Irène Némirovsky... Il faudrait avoir plusieurs vies pour lire tous les livres que l'on aimerait bien découvrir :-)
çà c'est très vrai Marie l'Or !
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