Mon bel amour, mon tendre amour,
Ne pleure pas, je suis là.
Et si je le dois,
Je prendrai de l’avance,
En allant plus vite que les
tourments,
Gaiement, comme les pas du bonheur,
Passionnément, comme les battements
d’un cœur,
Tendrement, comme les bras de
l’amour,
Je te protégerai contre tout, tous
les jours.
Mon bel amour, mon tendre amour,
Sèche tes larmes,
Laisse le chagrin s’en aller,
Les soucis ne t’embêteront plus,
Ils ne viendront plus,
Ils ont perdu le chemin qui mène vers
nous.
Mon bel amour, mon tendre amour,
Réfugie-toi dans mes bras,
Tu n’as qu’à penser à une vie
douce,
Aux petits poissons rouges dans un
bocal posé sur une table,
À la vue d’une fenêtre donnant sur
un jardin,
Pense aux étoiles venues orner le
ciel par une belle nuit d’été.
Mon bel amour, mon tendre amour,
Ne pleure plus, je suis là,
Viens te blottir dans mes bras,
Ne t’inquiète plus, repose-toi
maintenant,
Quant à moi, je ferai tout,
Je te défendrai contre tout.
Mon bel amour, mon tendre amour,
Je suis là,
Je te protégerai contre tout, tous
les jours.
Firouzeh
Ephreme
(Photo Marie-Laure Bigand)
2 commentaires:
Merci Firouzeh pour ce poème très sensible et très doux :-)
C'est vrai, que de douceur et de tendresse dans ces lignes... Ce joli poème est très appaisant à lire.
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