Longtemps
je t’ai cherché dans des silhouettes entraperçues au coin d’une rue,
Ou
emmitouflées dans des cols relevés, écharpes entortillées autour du visage.
À
la belle saison, c’est dans le contre-jour que je t’espère.
Le
temps d’un instant je me plais à imaginer que c’est toi…
–
mais ce n’est jamais toi –
Je
me demande où la vie t’a emmené,
Et
si ton visage porte les rides de tes aventures.
J’aime
penser à toi.
Oh
je sais bien que je t’idéalise un peu trop
–
un refuge pour mes pensées mélancoliques –
Mais
tu m’as tant donné, le meilleur.
Pourtant,
tu m’avais avertie,
« Rien
ne dure jamais », m’avais-tu si souvent répété !
Moi
j’aurais bien aimé que cela s’éternise…
Alors,
à ma manière, je continue à t’aimer, dans le silence de mon cœur,
Une
place rien que pour toi.
Peut-être
par esprit de contradiction,
Pour
te prouver qu’au contraire l’amour dure toujours.
Qui
le sait vraiment ?
L’amour
est ce que l’on veut qu’il soit.
Je
dirais plutôt pour te répondre « que rien ne se commande » !
Un
jour nos routes se croiseront peut-être à nouveau,
Seulement
si le hasard le permet…
Que
nous dirons-nous alors ?
Texte © Marie-Laure Bigand
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