La
neige s’est posée, sans avalanche,
Sans
bruit, comme à pas de velours,
Nos
rues sont redevenues blanches,
Comme
au matin d’un premier jour.
Dans
la forêt, tout est muet,
À
première vue, un long silence,
Couverture
d’ouate, soleil frisquet,
Arbres
endormis en apparence.
Si
on écoute les légers bruits,
Les
grattements, les coups de bec,
On
est heureux, on est surpris,
La
vie est sans salamalecs.
Alors,
on ferme un peu les yeux,
Comme
on médite en profondeur,
On
est présent comme on le peut,
On
est acteur et spectateur.
Apparaissent
les traces de la vie,
La
neige fond déjà un peu,
Une
luge est passée par ici,
La
neige nous permet bien des jeux.
Quelques
instants sans importance,
J’ai
rêvé être seul au monde,
Un
robinson sans concurrence,
Le
simple temps d’une seconde.
Youssef
Zerinini
Blog
de l’auteur
3 commentaires:
Merci Youssef pour ce poème tout à fait de circonstance :-)
Tout enveloppés de coton
au douceur de flocons
tes mots sont savoureux!
Merci Marie :-)
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