Aujourd’hui,
un air de musique jazzy dans la tête, j’ai marché dans les rues de Paris.
Mon
cœur était si léger que j’avais l’impression de le voir voler, emporté par des
ballons colorés.
La
pluie, fine, ne m’atteignait pas.
Une
impression de survoler le monde, sans vraiment savoir pourquoi, me collait à la
peau.
J’ai
distribué des sourires au vent, mais c’était à toi que je souriais.
Ta
main dans la mienne me réchauffait.
Je
t’imaginais à mes côtés, mais tu n’étais déjà plus là,
Parti
vers d’autres horizons…
Pourtant
je n’étais pas triste, j’étais au contraire régénérée.
J’ai
regardé le ciel où ne filtrait aucun coin de ciel bleu.
Comme
si mon âme l’avait volé.
Et
j’ai pensé que certaines âmes se reconnaissaient forcément au-delà de
l’espace-temps, simplement pour leur permettre de reprendre leur souffle,
avant de repartir vers leurs destinées…
Texte © Marie-Laure Bigand
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