Au matin les draps sont imprégnés de rosée.
Tu as encore dormi dehors pour être au plus près de lui.
As-tu trouvé le chemin étoilé ?
L’herbe a recueilli l’empreinte de ton corps.
Ta souffrance aussi…
Les pâquerettes se redressent.
Ont-elles senti la profondeur de ton chagrin ?
Je cherche une étoile qui se serait perdue dans un trèfle à
quatre feuilles
Pour te l’offrir
Et alléger le poids de ton âme.
Tu ne crois plus aux porte-bonheurs…
Au matin, les oiseaux chantent
Juste pour toi.
Ils te conduisent sur le chemin de la vie.
Les étoiles se sont éclipsées.
Texte © Marie-Laure
Bigand
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