Tout au fond des forêts,
Naissent de fines clochettes,
Qui prennent dans leurs rets,
De fines gouttelettes.
Le randonneur avide,
De leur parfum intime,
Et de leurs chrysalides,
Est un tueur anonyme.
Ouvertes ou bien fermées,
Il lui faut une cueillette,
Un jour férié, chômé,
Çà doit être une fête.
Le muguet ne sût pas,
Ne pût pas se défendre,
Quand la main lui coupa,
Hier, ses feuilles tendres.
À toi qui donnes au jour,
Du premier de ce mois,
Tout ton cœur, ton amour,
Et même ta vie parfois,
En simple récompense
De ce geste magique,
Et en reconnaissance
De ton parfum unique,
Je te dédie ces vers,
Moi qui hier cueillis,
Quelques pousses légères,
Sans y voir un délit.
Youssef Zerinini
1 commentaire:
Merci Youssef pour ce joli brin de muguet :-)
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