Le printemps est synonyme de
douceur et de renouveau.
La nature semble se réveiller
d’un long engourdissement et se pare peu à peu d’un vert tendre.
Les premières fleurs s’ouvrent tout
en délicatesse, tandis que les oiseaux chantent leur contentement.
C’est la seule saison qui
comporte le mot « temps », comme une invitation à prendre le temps de
vivre.
On veut croire aux premiers
rayons du soleil, ceux qui réchauffent le cœur.
On y puise une nouvelle énergie
où le monde paraît soudain moins laid.
Le printemps est là pour nous
rappeler l’importance de la vie.
Celle-ci reprend ses droits,
quelles que soient les épreuves subies.
Le printemps ressemble à un
messager : « si la nature est
capable de se renouveler chaque année, pourquoi les hommes sont-ils incapables
de devenir meilleurs ? »
Un jour cette saison disparaîtra. À l’heure où le climat est en plein chamboulement - les degrés passent
d’un extrême à l’autre dans un court laps de temps ; les intempéries
dépassent souvent l’échelle humaine -, le printemps tient presque du
miracle.
Dans une ère prochaine, il faudra
probablement redéfinir les saisons, les dénommer autrement…
Mais aujourd’hui le printemps vit
toujours.
Il donne aux poètes de belles
sources d’inspiration.
Il permet aux jardiniers de
retrousser leurs manches.
Il invite les promeneurs sur des
chemins de traverse.
Chacun a rendez-vous avec le
printemps…
Et si finalement le printemps existait
simplement pour nous permettre de renaître à la vie ?
Texte © Marie-Laure Bigand
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