vendredi 9 décembre 2011

Tenir ta main


Certaines douleurs ne guérissent jamais
Certaines absences demeurent une béance qui jamais ne se referme
Certaines souffrances obscurcissent le soleil en éclipse permanente.
Ce jour où ton cœur a échoué sur une terre inconnue, tu n’as pas compris.
Un désert de larmes t’attendait.
Devant mon impuissance à t’aider j’ai recueilli tes larmes et j’ai pleuré avec toi.
Je n’ai plus lâché ta main.
À l’impuissance des mots ont succédé les pas à l’envers pour remonter le temps.
Un peu comme on avance sur un lac glacé,
Avec précaution.
Dans les souvenirs mêlés, les images s’emmêlaient
Entraînant le chagrin dans sa course folle.
Pourtant ton cœur brisé se bat avec courage.
Il cherche un nouveau chemin de vie et une lumière, comme un guide...

Texte © Marie-Laure Bigand

1 commentaire:

Florence D a dit…

Bel hommage Marie-Laure...
Bisous