Aux éditions Belfond (livre sorti également dans la collection 10/18 – Format poche).
Je n’ai pas lu le roman précédent de cet écrivain « Les cerfs volants de Kaboul », dont le succès a été au rendez-vous. Mais ce livre là fut pour moi une belle découverte.
Dans ce roman le lecteur suit le destin de deux femmes, Mariam et Laila, qui vivent en Afghanistan, un pays où la condition de la femme a subi des hauts et des bas au travers de perpétuels conflits, de guerres, d’atrocités, jusqu’à l’arrivée des Talibans qui réduiront la condition de la femme à l’état de rien !
On s’attache très vite à Mariam et Laila qui tentent de vivre sans aucun misérabilisme, et c’est là toute la force de l’auteur qui nous secoue sans jamais nous faire nous apitoyer. Il raconte une histoire qui est criante de vérité.
Un livre bouleversant, écrit dans un style simple, clair, net et précis, une petite merveille d’écriture et d’émotion.
4e de couverture :
Forcée d'épouser un homme de trente ans son aîné, Mariam ne parvient pas à lui donner un fils. Après dix-huit années de soumission à cet homme brutal, elle doit endurer une nouvelle épreuve : l'arrivée sous son propre toit de Laila, une petite voisine de quatorze ans. Enceinte, Laila met au monde une fille. D'abord rongée par la jalousie, Mariam va finir par trouver une alliée en sa rivale. Toutes deux victimes de la violence et de la misogynie de leur mari, elles vont unir leur courage pour tenter de fuir l'Afghanistan.
Mais parviendront-elles jamais à s'arracher à cette terre afghane sacrifiée, et à leur ville, Kaboul, celle qui dissimulait autrefois derrière ses murs « mille soleils splendides » ?
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