Je voudrais accueillir le feu de tes baisers
Te dire les caresses des yeux, les matins enlacés
Mais je reste au bord de la route à regarder la vie
à faire décor sans doute dans un théâtre disparu
Je voudrais pleurer les mots que je ne t’ai pas dits
Toutes ces nuits passées où je nous ai laissés seuls
Je voudrais ne plus écrire les heures à attendre
Les pièces vides où j’entends glisser ton linceul
Je voudrais, mais je reste aux fenêtres de la rue
À consumer ton nom de janvier à des cendres.
V. Gabralga
2 commentaires:
Très beau...
oui très touchant beau et douloureux!
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