jeudi 24 septembre 2009

Poème sans discontinuer

Le chapiteau s’éteint
Et mon cœur a seul
A la lune son festin.
L’automne pleut à l’endroit
Sur les temps solitaires ;
Ciel d’encre où je me noie
Dans ce monde à l’envers.
Il y a musique à l’aube ;
Pourtant, j’ai oublié d’inviter
La mutine lumière.
Sur la piste maraude
Un destin fatigué.
Marcher, toujours seul,
Sans pouvoir le faire taire.

V. Gabralga

1 commentaire:

Marie-Laure a dit…

Merci pour ce beau poème.