Aux éditions de l’Harmattan
C’est au hasard de mes promenades virtuelles que je suis tombée sur un blog qui parlait de ce livre. J’ai ensuite découvert le site de l’auteur et j’ai été touchée par ses mots. J’ai alors commandé son livre.
Je fonctionne souvent ainsi avec un livre, à l’instinct…
Aurélie est sourde de naissance. La mélodie qu’elle ne peut entendre, elle la met dans ses mots. Son écriture est une chanson intérieure. Les mots sont beaux, forts.
On suit le combat d’Aurélie, sa souffrance, son isolement, ses efforts pour faire partie du monde des entendants, car c’est ce monde là qu’elle a choisi, quitte à faire des efforts surhumains pour y être admise en tant qu’être « normal ».
Extrait (en page 64) :
« J’écoute mon mal à ma façon, petite louve aux abois, j’attends une perfusion de sons pour stopper cette solitude. J’ai tellement hurlé à la lune dans l’espérance de sa rondeur lumineuse et attirante. Isolée dans l’immensité. »
Ce passage suffit à comprendre ce qu’a enduré Aurélie dans son monde sans bruit. Tout en parcourant les pages de son histoire je ne pouvais m’empêcher de faire le parallèle avec « le scaphandre et le papillon », livre qui m’a tellement émue. Même si leur handicap est différent, ils sont très proches dans leur enfermement. Et j’y ai trouvé cette même magie dans leurs mots, comme si le fait d’être confronté à son seul monde intérieur amplifie un sens aigu de la perception…
Le site de l’auteur : là
C’est au hasard de mes promenades virtuelles que je suis tombée sur un blog qui parlait de ce livre. J’ai ensuite découvert le site de l’auteur et j’ai été touchée par ses mots. J’ai alors commandé son livre.
Je fonctionne souvent ainsi avec un livre, à l’instinct…
Aurélie est sourde de naissance. La mélodie qu’elle ne peut entendre, elle la met dans ses mots. Son écriture est une chanson intérieure. Les mots sont beaux, forts.
On suit le combat d’Aurélie, sa souffrance, son isolement, ses efforts pour faire partie du monde des entendants, car c’est ce monde là qu’elle a choisi, quitte à faire des efforts surhumains pour y être admise en tant qu’être « normal ».
Extrait (en page 64) :
« J’écoute mon mal à ma façon, petite louve aux abois, j’attends une perfusion de sons pour stopper cette solitude. J’ai tellement hurlé à la lune dans l’espérance de sa rondeur lumineuse et attirante. Isolée dans l’immensité. »
Ce passage suffit à comprendre ce qu’a enduré Aurélie dans son monde sans bruit. Tout en parcourant les pages de son histoire je ne pouvais m’empêcher de faire le parallèle avec « le scaphandre et le papillon », livre qui m’a tellement émue. Même si leur handicap est différent, ils sont très proches dans leur enfermement. Et j’y ai trouvé cette même magie dans leurs mots, comme si le fait d’être confronté à son seul monde intérieur amplifie un sens aigu de la perception…
Le site de l’auteur : là
1 commentaire:
Je viens de faire un tour sur le site d'Aurélie, il est très agréable, tout en douceur, très beau. J'aime beaucoup ses illustrations et ses mots semblent doux, sincères, pudiques.
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