lundi 5 janvier 2009

Solitude


Encerclée d’immeubles, le ciel à profusion au dessus de ma tête à me demander qui des hauts bâtiments ou du ciel cherche à rejoindre l’autre, l’envie de tourner, tourner, me prend…

Soûle du vent sur ma peau, je ne suis plus qu’un balbutiement et étire mon regard vers les oiseaux qui claquent leurs ailes dans ce matin frileux…

J’ai le cœur à l’envers, peur de te perdre, peur que tu ne me voies plus,
alors je tourne dans cette spirale infernale pour que tu viennes me chercher…

Suis-je dans un rêve ou dans la réalité ? Je ne m’appartiens plus, j’ai perdu mes repères.
Je t’appelle mais seul l’écho de ma voix me revient comme un boomerang et me laisse plus lamentable…

Tu n’es plus là…
Le désespoir s’ancre en moi et me plombe au fond de l’insupportable.
Des bulles évanescentes s’échappent encore de ma bouche en SOS…

Des cris perçants fendent un brouillard.
Peu à peu je m’éveille, le souffle court, la respiration saccadée.
Je tends la main, la place encore tiède me ramène sur terre…

Texte © Marie-Laure Bigand

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah non, tu ne vas pas t'y mettre à faire des billets aussi tristes !!! Je comptais sur toi pour sourire cette nouvelle année ;o)))

Anonyme a dit…

L'optimisme peut glisser parfois... C'est la faute à la neige tout ça ;-)