Aux éditions
Nami
(Traduit du japonais par Jean-Baptiste Flamin)
Dans un
studio situé entre la vie et la mort, Hirasaka accueille les défunts pour leur
offrir un ultime voyage au cœur de leurs souvenirs. Trois destins s’y
croisent : une vieille dame bienveillante, un yakuza tourmenté, une enfant
blessée… À chacun, il propose de revivre un instant marquant et de choisir une
photographie pour accompagner leur départ.
Le
gardien des souvenirs est un roman
délicat, poétique, profondément humain, qui nous interroge sur le sens de nos
vies, la mémoire et les traces que nous laissons.
L’écriture
est douce, fluide, empreinte d’une pudeur toute japonaise.
Une lecture bouleversante et lumineuse, à la fois légère en apparence et intensément touchante.
4e de couverture :
Entre notre monde et l’au-delà existe un étonnant studio
photo où les défunts peuvent tourner une dernière fois les pages du livre de
leur existence terrestre. À travers une collection de photos soigneusement
choisies, chacun peut remonter le temps pour se remémorer les moments précieux
de son passé. Paysage d’enfance, noces avec l’être aimé, portrait de famille…
un voyage sur le flot de ses souvenirs, des instants les plus doux à ceux
d’infortune.
Accompagnés par Hirasaka, le mystérieux propriétaire du
studio, une vieille femme, un yakuza et une enfant entre la vie et la mort vont
traverser cette antichambre de l’au-delà. Mais s’ils peuvent revisiter leur
passé, ils ne doivent pas oublier qu’on ne peut faire dévier le cours des
choses déjà écrites en toute impunité.
Entre nostalgie des choses perdues et célébration des petits bonheurs du quotidien, un roman doux-amer universel sur la place des souvenirs au moment où la vie s’éteint.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire