Avec The
Brutalist, Brady Corbet signe une fresque cinématographique monumentale. Ce
film de trois heures trente, entrecoupé d’un entracte de quinze minutes, suit
László Tóth, un architecte hongrois réfugié aux États-Unis après la guerre,
confronté aux compromis imposés par son mécène.
Visuellement
impressionnante, cette épopée offre une photographie soignée et une mise en
scène maîtrisée. Adrien Brody, dans le rôle principal, livre une performance
habitée, soutenue par un casting impeccable. Pourtant, malgré ces qualités, le
film, par son rythme étiré, peut sembler long parfois.
Inspiré par des figures du brutalisme comme Ernő Goldfinger et Marcel Breuer, The Brutalist interroge la création face aux contraintes du pouvoir. Une œuvre ambitieuse, marquante par sa forme et son atmosphère, même si elle ne fera pas l’unanimité.
Synopsis :
Fuyant l’Europe d’après-guerre, l’architecte visionnaire László Tóth arrive en Amérique pour y reconstruire sa vie, sa carrière et le couple qu’il formait avec sa femme Erzsébet, que les fluctuations de frontières et de régimes de l’Europe en guerre ont gravement mis à mal.
Livré à lui-même en terre étrangère, László pose ses valises en Pennsylvanie où l’éminent et fortuné industriel Harrison Lee Van Buren reconnaît son talent de bâtisseur. Mais le pouvoir et la postérité ont un lourd coût.
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