Aux
éditions Grasset
Ce court
récit raconte la fin de vie d’un vieux monsieur au travers d’un lâcher-prise
qui s’opère pour laisser place à la contemplation.
Grâce à
ce lâcher-prise et la certitude de partir de l’autre côté, ne subsiste alors
plus que le merveilleux.
Porter
un regard derrière soi n’est pas douloureux, au contraire !
Chacune
des pages est rythmée par une écriture poétique…
« Ainsi
va la fin de ma vie. Elle va vers le plus merveilleux des détachements. »
« Seuls
m’intéressent maintenant la couleur du ciel, celle des fleurs, la sensation de
l’eau sur ma vieille peau, l’envol d’un oiseau. Voilà la profonde satisfaction
de ne pas se sentir concerné : avec le temps, tout finit par s’évanouir
dans un désintérêt d’une abyssale beauté. »
4e de couverture :
On sait peu de choses de l'homme qui
écrit ces lignes, qui évoque son histoire, ses rencontres, ses joies et la
satisfaction qu'il ressent à voir sa vie se terminer. Ou plutôt, on sait ceci,
annoncé d’emblée : « Ce texte a été découvert dans les affaires
personnelles d’un résident de la maison de retraite. Il l’aurait rédigé entre
son entrée et le 22 janvier 2019, date de son décès ». Depuis le lieu
qu'il habite désormais, il voue ses heures à une puissante contemplation des
beautés et des douceurs qui l'entourent. Il débusque les instants de bonheur
dans les détails le plus futiles, se réjouit de dessiner comme un enfant, de ne
plus avoir à changer d'avis, de recevoir du courrier, de faire le sourd, d’être
au bout de ses peines ou de garder des secrets… Chaque court chapitre est
l'occasion d'un effarement, d'une allégresse ou d'une douce mélancolie.
Un roman délicat et tendre, qui est
aussi une méditation sur la vie, le temps, la nature.
1 commentaire:
Voila un excellent conseil de lecture post confinement ! J'espère que tu vas bien Marie l'Or ? Bon retour ou l'on se réjouit du commencement !
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