mercredi 7 septembre 2011

L'envers du temps


Je t’imagine marchant dans tes silences
A l’écoute de tes pas qui progressent.
Pourtant c’est vers hier que tu aimerais avancer
En remontant l’envers du temps
Et croiser à nouveau ce qui ne pourra plus jamais exister.
Souffle sur les braises du souvenir pour que jamais elles ne s’éteignent
Et donne aux photographies l’image d’un toujours présent.
Tu te revêts de sa présence, ton âme contre la sienne.
Je t’imagine dans tes absences
A sa recherche…
Le cœur berce en son sein les chagrins qui n’auront jamais d’issue.
Une mélodie douloureuse et nécessaire.
L’envers du temps permet l’acceptation d’un futur où l’oubli n’aura jamais sa place.

Texte © Marie-Laure Bigand

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Si le temps pouvait être remonté,
Nos coeurs deviendraient horloges amères...
V. G


Si,


Il
Par-dessus tout
Aimerait,

Il
Bien entendu
Comprendrait,

Il
Tout au plus
Aurait pu,

Il
Sans hésitation
Dirait,

Mais il n'a pas aimé
il n'a pas compris
il n'a pas pu
il n'a pas dit

Car il n'est plus.



V.Gabralga

Florence D a dit…

Les braises du souvenir ne s'éteignent jamais lorsqu'il a trait à de beaux moments de la vie ou à des êtres chers disparus vers ailleurs.
Puisque remonter le temps est une utopie, on avance et vers demain, il y a toujours des portes ouvertes, des soleils qui réchauffent et éclairent hier.

Marie-Laure a dit…

Merci à vous deux :-)