mercredi 5 mai 2010


Et le phare jaune de la lune ronde
Dessine le corps de tes cheveux d’ombre.
J’aime à brosser des yeux les arbres noirs
Et fluets qui dansent à l’encre de minuit…

Marcher, la terre comme seul sillon,
Entre les vagues lentes des blés endormis ;
Sentir le silence s’installer sans bruit,
Larmes versées dans la nuit qu'il faut boire…

J’ai mal aux étoiles qui hantent l’horizon,
Mes pieds butinent une nouvelle chanson,

Demain.

V. Gabralga

1 commentaire:

Marie-Laure a dit…

C'est superbe !