Et le phare jaune de la lune ronde
Dessine le corps de tes cheveux d’ombre.
J’aime à brosser des yeux les arbres noirs
Et fluets qui dansent à l’encre de minuit…
Marcher, la terre comme seul sillon,
Entre les vagues lentes des blés endormis ;
Sentir le silence s’installer sans bruit,
Larmes versées dans la nuit qu'il faut boire…
J’ai mal aux étoiles qui hantent l’horizon,
Mes pieds butinent une nouvelle chanson,
Demain.
V. Gabralga
Dessine le corps de tes cheveux d’ombre.
J’aime à brosser des yeux les arbres noirs
Et fluets qui dansent à l’encre de minuit…
Marcher, la terre comme seul sillon,
Entre les vagues lentes des blés endormis ;
Sentir le silence s’installer sans bruit,
Larmes versées dans la nuit qu'il faut boire…
J’ai mal aux étoiles qui hantent l’horizon,
Mes pieds butinent une nouvelle chanson,
Demain.
V. Gabralga
1 commentaire:
C'est superbe !
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