et que pourtant nous gardons comme un trésor… Toutes ces petites choses faites de bric et de broc, entassées dans une boîte, dans un tiroir, dans la voiture, là où l’on met le jeton pour le caddy des courses,…
Certains jours de grande effervescence, on se dit : « Allez, un peu de ménage ! », et là on découvre une clé qui appartient forcément à une serrure ; une bille, cadeau précieux comme un porte-bonheur ; une perle : « ah oui ce collier que j’aime tant, il faudra bien que je me décide un jour à le réparer ! » ; un élastique : « bon le jour où j’en cherche un, je saurais où le trouver » ; une pince à cheveux : « tout de même elle est comme neuve, je ne peux pas la jeter ! » ; un énième jeton pour le caddy : « ah ça je conserve pour le jour où je perdrais les autres ! » ; une ficelle : « très précieux un bout de ficelle, on en a toujours besoin… » ; un cadenas : « ah ben voilà, la clé perdue va peut-être avec ce cadenas – Après essai – non, bon je garde quand même, la clé du cadenas est forcément quelque part ! » ; un porte-clés : «ça peut toujours servir, pour le jour où j’aurai une nouvelle clé ! »
Et ainsi, de fil en aiguille, impossible de se débarrasser de quoi que ce soit… J’ai bien essayé à plusieurs reprises, en vain !
Je crois que ces petites choses qui ne servent à rien ont quelque chose de rassurant. En ouvrant le tiroir du meuble de l’entrée pour prendre les clés de voiture mon œil les aperçoit, et chaque jour durant, elles sont là, à leur place, où d’autres petites choses qui ne servent à rien viendront les rejoindre…
Texte © Marie-Laure Bigand
Certains jours de grande effervescence, on se dit : « Allez, un peu de ménage ! », et là on découvre une clé qui appartient forcément à une serrure ; une bille, cadeau précieux comme un porte-bonheur ; une perle : « ah oui ce collier que j’aime tant, il faudra bien que je me décide un jour à le réparer ! » ; un élastique : « bon le jour où j’en cherche un, je saurais où le trouver » ; une pince à cheveux : « tout de même elle est comme neuve, je ne peux pas la jeter ! » ; un énième jeton pour le caddy : « ah ça je conserve pour le jour où je perdrais les autres ! » ; une ficelle : « très précieux un bout de ficelle, on en a toujours besoin… » ; un cadenas : « ah ben voilà, la clé perdue va peut-être avec ce cadenas – Après essai – non, bon je garde quand même, la clé du cadenas est forcément quelque part ! » ; un porte-clés : «ça peut toujours servir, pour le jour où j’aurai une nouvelle clé ! »
Et ainsi, de fil en aiguille, impossible de se débarrasser de quoi que ce soit… J’ai bien essayé à plusieurs reprises, en vain !
Je crois que ces petites choses qui ne servent à rien ont quelque chose de rassurant. En ouvrant le tiroir du meuble de l’entrée pour prendre les clés de voiture mon œil les aperçoit, et chaque jour durant, elles sont là, à leur place, où d’autres petites choses qui ne servent à rien viendront les rejoindre…
Texte © Marie-Laure Bigand
6 commentaires:
des petits riens qui finalement font tout !
un jour ou l'autre, on est bien contents de les trouver ! combien de fois ai je fait des tuteurs avec des petits bouts de rien !
bonne soirée.
J'adore tes mots...
Tout comme toi, Marie Laure ! Mes coins et recoins débordent de petits riens que j'espère un jour recycler... c'est à la mode, le recyclage ! Un jour peut-être que je créerai une oeuvre avec tous ces bouts de vie... Va savoir !
;-)
Ces petites choses qui ne servent à rien ont toutes une histoire, c'est sans doute pour cette raison qu'elles sont rassurantes et que l'on repousse toujours à la prochaine fois l'idée de s'en débarrasser !
Bisous ML,
Merci à tous... Nous avons tous ces petites choses qui ne servent à rien rangées précieusement dans un petit coin ;-))
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