Aux
éditions Al Manar
(Dessins
Albert Woda)
L’auteure
aime les femmes et le désir qu’elles suscitent en elle.
Un
texte très érotique et direct sous une plume brillante et poétique.
4e de couverture :
Chaque départ est une révélation, ce n’est
pas possible, elle s'en va. À vingt et une heure, je reprends vie. Le brouhaha
du café recouvre ma mort. Je renais de mes cendres. Je lui ai demandé tout à
l'heure, à dix-huit heures, de moins m'appeler. Entendre sa voix me ramène à ma
solitude vorace d'elle. Quand je ne l'entends pas, je l'oublie, j'oublie
combien je suis seule, je travaille, j'existe, je suis heureuse, en pensant à
elle, pas trop, un peu. Elle, qui m'aime un peu. Jouir avec elle, c'est prendre
le chemin de ma jouissance, c'est m'agripper comme elle s'agrippe, ne pas avoir
honte de mon cri puisque le sien à elle si vaillant - ne le retient pas,
l'éclate comme une pierre du haut de la colline, dévale contre mon sexe... N'en
finit plus - Si l'eau devait crier, mon amour.
Animatrice d'ateliers d'écriture, Valéry
Meynadier est aussi art-thérapeute dans les HP, les prisons, dans des milieux
sans milieu. L'écriture pour elle est ce qui ressemble le plus à la vérité sans
l'être le moins du monde. Elle a publié deux romans aux éditions du
Chèvrefeuille Étoilée : Ma mère toute bue
& Centaure. Ainsi qu'un recueil
de poésie : Présent défendu, aux
éditions de la Villa des cent regards.
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