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Françoise
Moisan
Un
jour, fatigué, il s’est assis
Pour
ne plus jamais se relever.
Le
poids des souvenirs, trop lourd à porter, l’a statufié.
Il
a traversé trop d’océans
Il
a vu trop de souffrance
Il
a perdu trop de proches
Il
a résisté pourtant
Il
a même combattu,
Mais
la folie des hommes a eu raison de sa ténacité.
Sa
statue repliée reste son seul témoin.
Texte de Marie-Laure Bigand
Hôtel de Mézières
16 avenue de l’Europe
95600 Eaubonne
Exposition ouverte les mardis, mercredis,
samedis et dimanches de 15 h à 18 h 30
Les dimanches matins de 10 h à 12 h
Les mardis, nocturne de 22 h à 23 h
Une dizaine d’auteurs de l’association Les
Mots Migrateurs ont
écrit quelques lignes sur les œuvres de leur choix.
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