Aux
éditions J.C. Lattès
Parce
qu’il écrit quelques mots qui riment, Édouard, alors âgé de sept ans, se voit
porter sur ses épaules le rôle d’écrivain de la famille… Seulement, en a-t-il réellement les capacités ? Cette « décision »
lui colle à la peau, tandis que le couple que forme ses parents se désunit peu
à peu…
Ce
destin tout tracé le conduira vers une histoire d’amour qu’il ne choisit pas et
qui se terminera en naufrage.
Réussira-t-il
à prendre sa vie en mains sans que personne ne choisisse à sa place ?
Et
si ses parents, en vieillissant, lui apportaient ce roman qu’il n’a pas su
écrire jusqu’à présent…
Avec
ce premier roman, sensible, Grégoire Delacourt signait là ce qui ferait de lui
un écrivain reconnu.
Mes
autres articles sur ses romans : Liste de mes envies - La première chose qu'on regarde - On ne voyait que le bonheur
4e de
couverture
À
sept ans, Édouard écrit son premier poème. Trois rimes pauvres qui vont le
porter aux nues et faire de lui l’écrivain
de la famille. Mais à neuf, il découvre le sens de « déchéance ».
Les mots ne lui viennent plus. Les années passent. Il assiste à la lente
décomposition de sa famille et court toujours derrière l’amour que son poème,
autrefois, suscita. Il écrit, écrit, mais le destin que les autres vous
choisissent n’est jamais tout à fait le bon. Édouard n’a pas de talent. Sauf
dans la publicité où les mots futiles valent de l’or. Pas pour ce grand roman
qu’il s’est juré d’écrire. N’ayant pas su trouver les mots qu’on attendait de
lui, Édouard, l’écrivain de la famille, vit dans l’échec et le dégoût de soi.
Alors quand la beauté de sa mère se fane, quand son frère-oiseau meurt
tragiquement, quand le cœur de sa sœur devient pierre et que son père disparaît
dans ses silences, il prend la plume pour écrire l’histoire de ceux qu’il aime.
Mais surtout pour en changer la fin.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire