J’ai
marché dans le vent pour que mon cœur s’envole
Et
te rejoigne,
Là
où tu es…
Je
t’attends où tu n’es pas,
Pour
ressentir le manque
Pour
que l’amour que je te porte meurtrisse ma chair
Par
l’absence de tes caresses.
À
l’intérieur de moi, parfois, ce vide insondable
D’où
je t’appelle,
J’entends
alors l’écho de ton silence.
Certains
soirs où la lune s’écrase sur l’horizon
Et
sublime la nuit, je nous imagine blottis sous ses rondeurs,
À
nous aimer, indéfiniment.
J’ai
marché dans le vent pour que mes pas me conduisent vers toi,
Et
que nos pensées s’entrelacent,
Là
où tu es…
Texte © Marie-Laure Bigand
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