Aux
éditions Actes Sud (collection Un endroit
où aller)
Soixante-douze
pages, un livre petit par la taille mais énorme par le sujet et la puissance
des mots.
Pour
échapper à un génocide où il perd celle qu’il aimait, un homme fuit son pays
avec sa petite fille, alors bébé… Bien des années après il s’adresse à sa fille
devenue une adolescente, à qui il n’a jamais parlé de quel enfer ils viennent
tous les deux.
En
tentant de reconstruire une nouvelle vie, il est comme de nouveau emprisonné
par le rejet d’une terre « d’accueil » qui n’est pas celle qu’il
espérait pour lui et pour sa fille…
Aujourd’hui
c’est un autre enfer qu’ils vivent l’un et l’autre.
La
vie serait-elle un éternel recommencement ?
4e de
couverture
« Je
couvre, en te parlant, l’entre-deux – mort/vie, lieu noir/lieu blanc,
hier/demain – où nous allons des jours durant, suspendus comme viande dans un
temps qui n’est pas fait pour être vécu mais franchi, respiration réduite au
plus mince filet, rêves bridés, métabolisme à l’économie, et je t’emporte, ma
valeureuse, emmaillotée dans les mots du pays que nous tentons de fuir. »
2 commentaires:
Oh, je sens que ce livre ne va pas tarder à passer par chez moi ! (pas très subtil comme appel, mais bon...)
Bisous Marie-Laure.
;-) Il est prêt à venir vers toi, en attente à l'occasion d'un café :-) Bisous...
Enregistrer un commentaire