Derrière
les gouttes qui se heurtent aux carreaux,
Se
glisse un jour à pleurer avec la pluie ;
Il
épouse les contours de la mélancolie.
Le
gris du ciel excuse cet état d’abandon, le sollicite même.
Derrière
les vitres embuées,
Se
devinent des larmes.
Elles
s’accrochent aux cils, dans un équilibre précaire.
Les
jours de pluie se posent sur les chagrins,
Et
s’égouttent au fil du vent.
Tandis
que les nuages accueillent les états d’âme
Qui
voilent les regards…
Texte © Marie-Laure
Bigand
2 commentaires:
une pluie qui rime joliment avec mélancolie... et pourquoi pas un jour de pluie bien gai..
Cela pourrait être l'objet d'un autre texte court en effet :-)
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