Aux
éditions de La Ramonda
Le dit de la cymbalaire est le parcours d’un homme qui perd peu à peu pied avec la
société suite à la perte de son travail. Charles Mérigot raconte son propre
parcours qui l’a conduit au bord du naufrage. De courts chapitres jalonnent ce
témoignage. L’auteur énonce les faits, sans jamais se plaindre ; il tente
aussi de trouver un remède à ce mal du siècle, ou tout au moins il lance
quelques pistes de réflexion.
Personne
ne devrait avoir à vivre une telle situation, et pourtant, avec la courbe du chômage
qui ne cesse de progresser, on ne peut que craindre de voir de plus en plus d’êtres
humains à la dérive…
4e de couverture
Je
suis sorti de la chambre de bonne. Sur un banc, un clochard cherchait le
sommeil et l’oubli. Sous un grand soleil, entre goudron et ciment, il y avait
dans la rue, tout contre un mur, un pied de cymbalaire. Alors j’ai éclaté de
rire et je me suis senti libéré.
Si
je devais revenir sur un banc dans un square, comme cet homme là-bas, j’irais.
Je n’ai plus peur. J’en reviendrais peut-être encore une fois puisque je l’ai déjà
fait. En attendant, sous ce beau soleil, je vais voir ce que je peux faire pour
vivre et continuer à aimer la vie…
… Charles Mérigot a entrepris d’exhumer les impressions, les sentiments, les visions du monde qui avaient marqué son paysage intérieur pendant la période difficile et assez longue qu’il a vécue alors,… Il le fait avec ses qualités propres, une grande sensibilité, on pourrait presque parler de susceptibilité vis-à-vis des chocs venus de l’extérieur, avec une réelle distance critique et philosophique à l’égard de ce qui lui arrive, une capacité d’ironie et d’humour, sans doute salvatrice, en tout cas communicative, et un goût évident pour la littérature, pour l’écriture, pour l’allusion et le clin d’œil…
… Charles Mérigot a entrepris d’exhumer les impressions, les sentiments, les visions du monde qui avaient marqué son paysage intérieur pendant la période difficile et assez longue qu’il a vécue alors,… Il le fait avec ses qualités propres, une grande sensibilité, on pourrait presque parler de susceptibilité vis-à-vis des chocs venus de l’extérieur, avec une réelle distance critique et philosophique à l’égard de ce qui lui arrive, une capacité d’ironie et d’humour, sans doute salvatrice, en tout cas communicative, et un goût évident pour la littérature, pour l’écriture, pour l’allusion et le clin d’œil…
Ce livre-document, outre le plaisir de
la lecture, sera utile à bien des titres.
Jean-Baptiste
de Foucauld
1 commentaire:
Tout en réalisme et en humanité, ce livre mérite d'être lu.
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