Te
retenir encore,
Avant
que tu ne partes.
Dehors
la pluie s’affole
Comme
mon cœur.
Tes
mains autour de moi
–
si puissantes –
Me
blottissent contre toi.
Te
retenir encore,
Ancrer
tes traits dans ma mémoire
Et
respirer ton envie de liberté.
Tant
que tu es là, tu ne m’as pas encore quittée,
Et
l’après n’existe pas…
Te
retenir encore,
Et
me laisser bercer par ton regard.
Les
mots en suspension
– inutiles
–
Se
désintègrent dans nos gorges nouées.
Te
retenir encore,
Le
temps de dessiner le contour de ton âme
Pour
qu’elle fasse corps avec la mienne.
Dehors
la pluie a cessé, d’un coup !
L’accalmie,
comme un signal de départ.
Plus
rien ne te retient.
Je
ferme les yeux pour ne plus te voir.
– longtemps
–
Et
me réveille avec cette sensation étrange
D’avoir
connu un bonheur au-delà du temps…
Texte © Marie-Laure
Bigand
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