La pluie tombe sur son sommeil.
Du fond de la cour les gouttes se répondent en écho.
Elle aime cette demi-conscience où elle se sent bien, où les
pensées s’envolent et ne se rattrapent plus.
L’eau ruisselle le long des carreaux de sa chambre.
La pluie devient berceuse.
Le temps ne compte plus ses heures.
Elle s'endort...
Elle s'endort...
Plus rien ne l’atteint ; seuls ses rêves l’emportent
dans un monde dont elle ne détient pas les clés.
L’ombre de la nuit se pose, délicate, sur ses paupières
closes et l’enveloppe toute entière.
Le drap se rythme sur sa respiration.
La pluie tombe toujours, mais elle ne l’entend plus.
La pluie tombe toujours, mais elle ne l’entend plus.
Texte © Marie-Laure
Bigand
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire