En écoutant chaque jour les actualités je me demande
vraiment ce que représente la vie pour certains ? La violence a toujours
été là, de tout temps, mais n’est-elle pas mise un peu trop en avant par les
médias ? Etre informé, c’est bien, mais être surinformé, est-ce la bonne
solution ? Et surtout se pose-t-on les bonnes questions sur cette
violence ?
Ne devrait-on pas plutôt s’interroger sur ce qui conduit à
des actes impardonnables ? Peut-on tout mettre sur le dos de la
folie ? Lorsque j’entends comme ce matin cette histoire de quatre
adolescents qui ont tué un camarade de peur qu’il les dénonce, là, je ne pense
pas qu’il s’agisse de folie, mais plutôt d’une incapacité à évoluer la gravité
de tels actes… Et ce genre d’histoires a tendance à se banaliser depuis
quelques années, ce qui est très grave…
Certains jours j’étouffe de toutes ces horreurs déversées
dans mon poste radio.
Si toute cette violence était employée pour combattre les
plus gros fléaux qui règnent sur cette terre, comme la faim, le manque d’eau, l’extrême
misère de certaines populations, l’être humain n’en ressortirait-il pas
meilleur ?
La société se porte mal, trop de chômage, trop de gens qui n’arrivent
plus à survivre parce que l’argent a été placé au centre de tout, comme une
valeur essentielle… À trop vouloir acquérir on finit par oublier que les choses
les plus simples peuvent être aussi les plus belles.
Aujourd’hui « les informations » sont forcément
associées à l’horreur, mais s’il existait un équilibre avec les bonnes et les
mauvaises nouvelles, cela ne permettrait-il pas de donner un peu d’espoir aussi ?
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