dimanche 19 février 2012

À l’être absent…




Absence qui se creuse
De jour en jour
Nuit après nuit.
Tour à tour les traits se dessinent et s’évaporent
Ton sourire est si proche parfois
Que je me surprends à te le rendre,
Mais il suffit que ton regard s’éloigne
Et c’est le vide qui m’aspire alors.
Le temps n’efface rien
Il  recouvre peu à peu les plaies du cœur.
Des couches en superposition
Qui s’effeuillent les matins chagrins
Qui s’abîment les soirs de mélancolie
Qui se déchirent trop souvent…

Texte © Marie-Laure Bigand

Aucun commentaire: