À contre-jour les éoliennes tournent leurs trois bras.
Tantôt alignées, tantôt en décalées – en fonction de
l’endroit d’où on les aperçoit –, leurs
pales palpent l’air dans un rythme identique.
Perdues dans des étendues, elles s’imposent au premier coup
d’œil.
Elles ont poussé dans notre environnement comme des
champignons après la pluie.
Qu’aurait pensé Don Quichotte de ces drôles de moulins à
vent ?
Probablement que ses ennemis ne savaient plus quoi inventer
pour se débarrasser de lui…
De loin, les éoliennes ressemblent à des phares en
perdition.
Leur clignotement et leur tournoiement éperdu lancent des
S.O.S. muets.
De près – surtout à l’arrêt – elles ne sont plus que de
longs mâts aux hélices tombantes.
Et Éole ? Est-il satisfait de ses ouvrières ? Car
tout de même, c’est pour lui qu’elles travaillent… La mythologie n’est plus ce
qu’elle était J
Après les pylônes aux fils électriques, les éoliennes au
vent léger, quelle prochaine invention s’accrochera au paysage ?
Marie-Laure Bigand
2 commentaires:
Bonjour Mar'L'or ! Oui, je n'ose imaginer la réaction de Don Quichotte devant ces droles d'ailes de moulin à vent . Un joli texte sur les éoliennes qui ,sans nul doute seront plus que jamais notre energie de demain .
Bonne semaine !
;-)) Merci Jerry, bonne semaine à toi aussi...
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