Je ne sais plus quel jour c’était, ni quelle heure il était,
Cela n’est pas important.
Seul le moment où tes yeux sont entrés dans les miens compte.
Un sentiment de paix jamais éprouvé m’a alors saisie.
C’était comme si mon cœur se reposait sur toi
Un oreiller de douceur.
Je voyais mon sourire dans ton regard… Je ne me reconnaissais pas.
Etait-ce moi si détendue, si confiante ?
Tes paroles et les miennes, unies
Ton silence et le mien, sereins
Nul besoin d’en faire des tonnes.
Nos mains ont aimé caresser.
Nos corps ont aimé s’abandonner.
Et depuis, chaque matin s’ouvre sur un soleil permanent
Les intempéries nous frôlent sans nous atteindre.
L’amour ne se calcule pas, il se prend, s’offre, et se colore de milles saisons.
Texte © Marie-Laure Bigand
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