Cent grammes de tendresse
Une pincée de lucidité
Sur un lit d’indifférence
Les fleurs cernent l’oubli
D’une présence, d’un alibi
Et l’oiseau vole sans répit
Les mots paressent dans l’encrier
Les yeux du ciel jouent au geôlier
La pertinence n’est plus de mise
L’écueil s’érige, mûrit l’idée
Fuir, glisser sur l’ire, s’affranchir
Happer la force d’être audacieuse
L’étole rigide part en lambeaux
Et tout son corps émancipé
Formel et sans appel, très belle
Pascal Fraeys
1 commentaire:
Ravie Pascal que le hasard vous ait amené sur mon blog avec l'envie d'y déposer un si joli poème, merci à vous :-)
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