dimanche 21 novembre 2010

Une nouvelle théière... Oui, mais...


La semaine dernière ma théière électrique m’a lâchée après plusieurs années de bons et loyaux services. Je ne peux donc pas lui en vouloir ! Vous allez me dire, pourquoi une théière électrique alors qu’il suffit de faire frémir de l’eau et de la verser sur un sachet de thé ? Eh bien, cette théière électrique m’avait été offerte par mes enfants à l’occasion d’une fête des mères ; un super cadeau, car le thé, du coup acheté en vrac, a ainsi bien plus de saveur. Je me suis donc habituée à entendre chaque matin le doux ronronnement de ma théière. Et puis, un matin l’eau est restée de l’eau, la transformation en thé n’avait pas eu lieu, et non je n’avais pas oublié d’y mettre le thé ! Je recommençai l’opération, et là l’eau avait disparu, évaporée ! Je dus me rendre à l’évidence que ma compagne du matin venait de rendre l’âme. J’ai donc repris la manière plus traditionnelle, mais le thé n’avait pas la même saveur, et très vite je suis partie à la recherche d’une nouvelle théière électrique. Au bout du troisième magasin je l’ai enfin trouvée, en modèle unique, donc pas le choix ! Ravie, dès mon retour à la maison, je l’ai sortie du paquet, la trouvant peut-être un peu plus design que l’ancienne, et je lus la notice à la rubrique « Avant la première mise en service ». Il y a toujours des tas de trucs à faire et des précautions à prendre, et cela quelque soit le matériel ; ça fait même un peu peur, comme si on avait la vie de notre nouvel appareil entre nos mains, alors qu’il est tout neuf ! Ne voulant pas intenter à sa vie avant même d’avoir eu l’occasion de m’en servir, j’ai suivi scrupuleusement les consignes. Bon là, c’était facile, il suffisait simplement de mettre une cuillère de citron dans un litre d’eau et de mettre le bouton sur « on »… J’ai toujours des citrons sur moi, donc j’ai assuré !
Ensuite, j’ai rincé la verseuse et, persuadée qu’elle fonctionnait comme l’ancienne, je l’ai abandonnée le reste de la journée pour qu’elle fasse connaissance avec les autres appareils ménagers. Donc, le lendemain matin, je m’apprêtais à faire mon thé pour démarrer ma journée dans la joie et l’allégresse, quand, très vite, j’ai été confrontée à un système compliqué. Là, où avant il suffisait d’enlever le couvercle, mettre le thé dans son emplacement, et remettre le couvercle, il y a : un couvercle, une grille d’infusion, l’infuseur avec filtre métal, et la pompe tubulaire… Oui, je suis certaine que comme moi cela vous laisse pantois, en sachant que la grille d’infusion et l’infuseur sont intimement liés et qu’y glisser le thé demande une certaine gymnastique… Ce matin-là je n’étais pas préparée à une telle prise de tête ! Bon, tout de même, j’y suis parvenue après avoir retourné le problème dans tous les sens ! Et là je m’interroge sur les fabricants : boivent-ils du thé ? Permettez-moi d’être très sceptique…. Et la notice, oui, bien sûr je l’ai à nouveau consultée… Dans le style : « séparer la théière du socle d’alimentation » (ça merci j’avais deviné, il faut bien mettre l’eau dedans !) ; « Positionnez le couvercle soit sur infusion, soit sur maintien au chaud – cf schéma 2 – Retirer l’ensemble du bloc infuseur, en vous reportant aux numéros 1-2-3-4… » Au secours !!! Bon j’ai laissé tomber ma lecture, me débrouillant seule comme une grande fille que je suis, et j’ai fini par réussir à mettre ma théière en route. Pendant que mon thé se préparait tout seul, j’ai donné à manger à mon chat, rangé la vaisselle de la veille, mis une machine à laver en route (Si, si, je fais tout cela pendant que mon thé vit sa vie), et lorsque je suis revenue pour me verser mon thé, j’ai découvert… de l’eau chaude ! Que n’avais-je pas compris ? Sûrement un coup du couvercle à 3 niveaux. Je positionnai donc le couvercle sur le triangle qui devait normalement transformer l’eau en thé, et renouvelai l’opération. Je redonnai à manger à mon chat, re-rangeai la vaisselle… Mais non voyons… Je ne quittai plus ma théière des yeux pour voir si le miracle s’effectuait, non pas que l’eau se transforme en vin, mais en thé, restons modestes !
Et là, le miracle a bien eu lieu, devant mes yeux émerveillés… Ouf !
Le lendemain ça a marché du premier coup, mais je pense que je n’ai pas encore trouvé le bon dosage car l’eau n’était que très légèrement teintée !!! Ah là, là, comme je regrette mon ancienne théière toute simple. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué n’est-ce pas !
Allez, je ne vais pas faire ma mauvaise tête, il faut juste que je chope le truc, et pour cela je fais confiance au temps…

Texte © Marie-Laure Bigand

3 commentaires:

Anonyme a dit…

longtemps, j'ai été thé, et je comprends qu'on s'attache à nos choses, lesquelles vivent leur vie à nos cotés...moi j'ai ressorti ma vieille cafetière que j'avais l'intention de revendre en brocante, l'autre était racée, pratique puisque le récipient était en fait un thermos et que le café s'y gardait au chaud tout seul ! sauf qu'un jour, le thermos a implosé, si si...et que quand j'ai vu les nouveaux prix j'ai halluciné... retour à la vieille méthode ! les enfants m'ont offert leur vieille Nespresso pour s'offrir le dernier modèle, la vieille tousse et crache, comme un vieux tracteur et se résout à me faire du café, sauf qu'elle ne s'arrête plus et que le café déborde de la tasse, c'est pratique si on regarde ailleurs !!! bon tu l'auras voulu,en voilà des commentaires, on peut lancer le débat ! thé ou café ? biscottes ou pain ??? confiture ou fromage ?
Allez j'arrête...

bisous, bisous, Brigitte

joe ailes a dit…

c'est bien connu Marie-Laure, c'est dans les vieux pots que l'on fait la meilleure soupe! ;-)!
j'aime pas trop les complications moi non plus, plus un appareil et simple et plus je l'aime, j'ai hooreur des trucs sophistiqués dont on n'utilise pas la moitié des fonctionnalités!
moi, j'ai ma bonne vieille boule à thé, c'est beaucoup plus simple! lol!
bonne journée!
bisous!

Marie-Laure a dit…

Merci de votre passage à toutes les deux :-)