dimanche 14 mars 2010

D'ailleurs...


J’ai vu ton regard
et j’ai compris d’où tu venais…
De loin, de très loin.
Tu as vu ce que je n’ai jamais vu
Tu as vécu ce que je n’ai jamais vécu.
Et pourtant tu portes cet indéfinissable sourire,
celui qui connaît la valeur de la vie,
celui qui sait que tout peut basculer.
Tu ne te plains jamais.
Tes douleurs t’ont rendu fort,
tu t’es construit à travers elles.
Tu avances sur ton chemin de vie
avec la clairvoyance d’un grand sage.
Tu es si jeune pourtant.
Comment fais-tu ?
Souffle-moi ton secret dans le creux de mon cœur,
donne-moi un peu de cette force,
toi qui détiens la lourdeur du monde dans les replis de ton âme.
Tu n’as pas de visage,
pourtant je devine tes larmes.
Tu n’as pas de mains,
pourtant tu me les tends au plus profond de mes abîmes.
Tu n’as pas de pieds,
pourtant tu laisses tes empreintes pour guider mes pas.
Tu n’es jamais loin, je le sais, seulement certains jours je ne te vois pas,
trop préoccupée par mes propres soucis.
Tu ne me juges pas mais tu sais me rappeler à l’ordre.
C’est à moi de te percevoir, de te ressentir.
C’est à moi de grandir…

Texte © Marie-Laure Bigand

3 commentaires:

Catherine P a dit…

Magnifique, Marie Laure. Laisse-toi faire, c'est bientôt le printemps, ton printemps.
Bises

Marie-Laure a dit…

Merci Catherine, c'est très gentil :-)

ami terrien a dit…

Oui, c'est à toi de grandir Marie-Laure.
Si tu l'admets c'est que tu es déjà trés grande.