Tu es là mais je ne te vois pas.
Comment le pourrais-je ? Tu es parti depuis si longtemps.
J’en avais perdu la parole, les mots, la mémoire.
Tout m’avait échappé…
Je me souviens de tes pas dans la neige.
Ils partaient avec toi dans cette envie brûlante de disparaître.
Je t’ai souvent confondu avec la nuit.
Je t’ai souvent cherché dans ces endroits qui étaient les nôtres.
Tu es là mais je ne te vois pas.
Comment le pourrais-je ? Tu es parti depuis si longtemps.
J’ai gardé en moi ta jeunesse, pas l’image de cet homme vieilli.
Tes yeux me cherchent alors que les miens t’ont oublié.
J’ai dressé entre nous des frontières pour que la souffrance ne m’atteigne plus.
C’était mon « no man’s land » à moi où ma propre loi était « t’oublier »
La vie ne t’a pas épargné, je le lis sur tes traits.
Seulement cette vie n’est pas la mienne.
Tu es là mais je ne te vois pas.
Comment le pourrais-je ? Tu es parti depuis si longtemps.
Pourtant mes doigts frémissent.
Ils aimeraient bien reprendre le chemin de ta peau.
Je les retiens…
J’aurais aimé que tu sois mon unique amour, mais tu es parti.
La page est longtemps restée collée à mon cœur.
Aujourd’hui elle est tournée…
Tu es là, mais je ne te vois plus.
Texte © Marie-Laure Bigand
Comment le pourrais-je ? Tu es parti depuis si longtemps.
J’en avais perdu la parole, les mots, la mémoire.
Tout m’avait échappé…
Je me souviens de tes pas dans la neige.
Ils partaient avec toi dans cette envie brûlante de disparaître.
Je t’ai souvent confondu avec la nuit.
Je t’ai souvent cherché dans ces endroits qui étaient les nôtres.
Tu es là mais je ne te vois pas.
Comment le pourrais-je ? Tu es parti depuis si longtemps.
J’ai gardé en moi ta jeunesse, pas l’image de cet homme vieilli.
Tes yeux me cherchent alors que les miens t’ont oublié.
J’ai dressé entre nous des frontières pour que la souffrance ne m’atteigne plus.
C’était mon « no man’s land » à moi où ma propre loi était « t’oublier »
La vie ne t’a pas épargné, je le lis sur tes traits.
Seulement cette vie n’est pas la mienne.
Tu es là mais je ne te vois pas.
Comment le pourrais-je ? Tu es parti depuis si longtemps.
Pourtant mes doigts frémissent.
Ils aimeraient bien reprendre le chemin de ta peau.
Je les retiens…
J’aurais aimé que tu sois mon unique amour, mais tu es parti.
La page est longtemps restée collée à mon cœur.
Aujourd’hui elle est tournée…
Tu es là, mais je ne te vois plus.
Texte © Marie-Laure Bigand
2 commentaires:
J'aime beaucoup. Bises Marie-Laure.
Merci de ta fidélité Nath :-)
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