lundi 11 janvier 2010


Qu'est ce qui te tient éveillé ?
est-ce une odeur,
une peur,
ou le reflet de ton cœur ?
Promène-toi jusqu'à l'aube colorée,
foule les pires et les près,
hume et souffle.
Ne retiens rien qui ne soit,
aussi doux qu'une valse sur un nuage,
aussi beau qu'un rayon qui traverse les arbres.
Le son d'un violon à l'heure du clairon ...
Moments de hauteur,
suspendus au meilleur,
instants suprêmes,
où la vie distribue ses étrennes.
Joie immense,
ouverte au temps,
d'allégresse,
qui hoquette son bonheur.
A qui sait l'entendre,
qui répète sa finesse.

Karima Elattar

1 commentaire:

Marie-Laure a dit…

Merci Karima pour ce très joli poème où sa musicalité nous emporte :-)